Syrie : l'occupation a commis un massacre à Beit Jinn et nous avons le droit de nous défendre

Le ministère des Affaires étrangères syrien a condamné "l'agression criminelle israélienne dans la ville de Beit Jinn qui a entraîné des affrontements en raison de la résistance des habitants", soulignant que les forces d'occupation "ont ciblé la ville de Beit Jinn par des bombardements sauvages en raison de leur échec à s'infiltrer".

Les forces d'occupation israéliennes ont pénétré ce matin dans la ville de Beit Jinn, dans la banlieue de Damas, et se sont heurtées aux habitants avant de bombarder la ville, ce qui a entraîné des morts et des blessés, certains étant toujours sous les décombres.

Le ministère des Affaires étrangères syrien a déclaré dans un communiqué que "l'occupation israélienne est responsable de cette agression grave", tout en affirmant que "la poursuite des agressions menace la sécurité de la région".

Le communiqué a indiqué que l'infiltration israélienne dans la banlieue de Damas s'inscrit "dans le cadre d'une politique systématique visant à déstabiliser la situation et à imposer une réalité agressive par la force".

Le ministère syrien a appelé le Conseil de sécurité, les Nations Unies et la Ligue des États arabes à agir rapidement pour mettre fin à "la politique d'agression et aux violations répétées commises par l'occupation".

Le communiqué a également souligné que Damas continuera à "exercer son droit légitime de défendre sa terre et son peuple par tous les moyens autorisés par le droit international", précisant que les agressions israéliennes ne feront que renforcer la Syrie dans "son attachement à ses droits et à sa souveraineté et son refus de toutes les formes d'occupation et d'agression".

Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad le 8 décembre de l'année dernière, Israël a intensifié ses frappes sur des sites vitaux en Syrie, des dépôts d'armes, des villes et des villages, et a pénétré dans plusieurs zones.

Les véhicules israéliens pénètrent presque quotidiennement dans la banlieue de Quneitra, en violation systématique de l'accord de désengagement de 1974.

Le nombre total d'incidents d'agressions et de violations israéliennes documentées dans la banlieue de Quneitra au cours de ce mois de novembre s'élève à 46 incidents, comprenant 45 infiltrations militaires et sécuritaires et un incident de bombardement d'artillerie.