Mort de 9 Syriens et blessure de 6 soldats israéliens dans une attaque en périphérie de Damas

Neuf personnes ont été tuées dans un bombardement israélien qui a ciblé ce vendredi matin la ville de Beit Jinn, en périphérie de Damas, en même temps qu'une patrouille militaire israélienne pénétrait dans la ville.

La chaîne de télévision Syria a rapporté que des hélicoptères de l'armée israélienne et son artillerie ont bombardé Beit Jinn, située sur les pentes du mont Cheikh, au sud-ouest de Damas, ce qui a entraîné 9 morts et des blessures parmi les civils.

Il a été précisé que le bombardement est survenu après des affrontements entre les habitants et une patrouille de l'armée israélienne qui s'était introduite dans Beit Jinn et avait arrêté 3 jeunes, avant de se retirer et de se positionner sur la colline de Bat al-Warda, à la périphérie de la ville.

Beit Jinn connaît un mouvement de fuite des habitants vers les villages voisins en raison de l'agression israélienne, selon Syria.

De son côté, l'armée israélienne a déclaré que les forces de la brigade de réserve 55, sous le commandement de la division 210, avaient mené la nuit dernière une opération dans le village de Beit Jinn, au sud de la Syrie, pour arrêter des suspects impliqués dans des complots contre les citoyens israéliens.

Selon des informations de renseignement, les forces ont été prises sous le feu pendant l'opération et ont riposté avec des tirs soutenus par un appui aérien, ce qui a entraîné des blessures graves pour deux officiers et un soldat de réserve, ainsi que des blessures légères pour deux autres.

L'opération s'est achevée par l'arrestation de tous les suspects et l'élimination d'un certain nombre de combattants, tandis que l'armée a confirmé qu'elle continuerait à agir contre toute menace.

Israël a mené des frappes répétées à travers la Syrie au cours de l'année 2025, ciblant des objectifs aux abords de Damas et dans le sud du pays, affirmant qu'il s'agissait d'efforts pour stopper les menaces contre Israël et protéger la communauté druze près de la frontière.

Israël affirme agir contre les groupes armés qu'elle considère hostiles, tandis que les autorités syriennes affirment que les frappes ont entraîné la mort de militaires.