Gaza sous le siège meurt lentement : l'ingénierie de l'extermination silencieuse
Le monde tourne son regard vers Gaza, où la guerre n'est pas seulement menée par des bombardements.
SUMMARY
L'article aborde la situation humanitaire à Gaza sous le siège et son impact sur la population.
KEY HIGHLIGHTS
- Gaza souffre d'un siège étouffant.
- Netanyahu gère la mort au lieu de mettre fin à la guerre.
- La situation humanitaire se détériore continuellement.
CORE SUBJECT
La situation humanitaire à Gaza
Le monde tourne son regard vers Gaza, où la guerre n'est pas seulement menée par des bombardements, mais aussi par le siège, la famine et la gestion d'une mort lente. Ce qui se passe dans la bande de Gaza dépasse le cadre d'une escalade militaire passagère, devenant une politique systématique d'extermination silencieuse, couverte par de fausses appellations diplomatiques telles que "défense" et "réactions".
Alors que les discours changent, la vérité reste la même : Gaza meurt lentement sous un siège étouffant sans contrôle ni responsabilité.
Dans ce paysage surréaliste, Benjamin Netanyahu se dresse comme un habile architecte de l'anéantissement de tout espoir de survie. Il ne cherche pas à mettre fin à la guerre, mais à gérer la mort. Il tisse les fils du complot avec un sang-froid enviable ; il s'accroche à l'accord pour le confiner à sa première phase, puis le vide de son contenu, et établit des règles d'engagement qui lui donnent une épée sanglante qu'il peut brandir à sa guise : liberté de bombardement, d'assassinat et d'invasion.
L'accord lui a été imposé, et il travaille maintenant à son échec étape par étape, par le chantage, l'escalade et la création de prétextes. Dès le premier instant, il conserve un panier d'obstacles ; tantôt à travers des dossiers de corps, tantôt à travers des événements mystérieux fabriqués à Rafah, révélant le mensonge de son prétendu souci pour ses soldats. Son objectif n'était pas de les récupérer, mais d'échouer à tout.
Comment un corps criblé de blessures peut-il bouger ? Les routes, qui étaient autrefois des artères vitales de la ville, sont aujourd'hui des veines obstruées par les décombres et le désespoir.
La situation dépasse la balle et le missile ; c'est l'étouffement systématique. Netanyahu continue de resserrer le siège, ferme les passages, et transforme le passage de Rafah en un mur sourd. Il empêche les retours, et limite l'aide, maintenant le territoire dans un état d'étouffement humanitaire et économique.
Et ici, l'absurde atteint son paroxysme. L'occupation inonde le marché de Gaza de produits de luxe ; vous trouvez du chocolat et du café soluble dans une scène surréaliste qui dévoile les intentions. Mais en revanche, les médicaments, la nourriture de base et tous les éléments essentiels à la vie disparaissent. Vous cherchez des œufs, des fromages, de la viande et des volailles, et ne les trouvez qu'à des prix exorbitants. Les hôpitaux et les pharmacies sont impuissants, vides des éléments les plus simples de la vie : pas de bandages pour une plaie qui saigne, pas d'antibiotiques pour une infection mortelle.
Il n'y a également aucune matière de construction, ni aucun moyen d'énergie alternative. C'est un message clair : la mort lente est permise, voire souhaitée.
Dans ces zones écrasées par la destruction, où les décombres des maisons se mêlent aux débris des âmes, les gens ne cherchent pas de nourriture raffinée, mais une gorgée d'eau propre. L'eau, ce droit fondamental, est devenue un rêve lointain. Il n'y a pas d'eau potable pour étancher la soif des enfants, ni d'eau pour laver la poussière de la mort des corps fatigués.
Et comment un corps criblé de blessures peut-il bouger ? Les routes, qui étaient autrefois des artères vitales de la ville, sont aujourd'hui des veines obstruées par les décombres et le désespoir. Chaque rue coupée est un nouveau chapitre dans l'isolement des quartiers, et une prison supplémentaire qui s'applique aux survivants.
Le plan a été révélé dans un scandale retentissant. En Afrique du Sud, un avion affrété en mauvais état a atterri, avec à son bord 153 Palestiniens sans papiers. Ils ont été retenus pendant 12 heures complètes sans nourriture ni boisson.
Mais la mort ne vient pas seulement de la soif et des décombres, elle vient aussi de l'ignorance et de la maladie. L'éducation a cessé. Les écoles, usines de rêves, ont soit été détruites, soit transformées en centres d'hébergement grouillant de douleur. Quant aux hôpitaux, la plupart sont des tas de pierres, et ceux qui ont survécu sont impuissants, observant les âmes s'échapper par incapacité plutôt que par maladie.
Et au-dessus de tout cela, l'étouffement économique achève ce qui reste. Il n'y a pas de liquidités, et la monnaie entre les mains des gens est usée. Des billets déchirés et usés, rejetés par les banques fermées, et refusés par les commerçants. Le désastre a réussi à vous rendre pauvre tout en ayant de l'argent dans votre poche ; vous avez de l'argent, mais cela ne vous achète rien.
Et même les tentes, ce refuge fragile, sont devenues un luxe. Celles qui sont disponibles sont rares, et celles qui ont été montées sont usées, laissant les familles sans toit. Les marchés sont "assoiffés" des éléments les plus basiques, la table du Gazaoui ne connaît plus le goût de la viande ou des œufs. Nous sommes devenus isolés du monde, et les uns des autres, même nos appareils électroniques en panne ne trouvent personne pour les réparer.
Ici, l'intention se révèle aussi claire que le soleil : maintenir Gaza détruite, et la transformer en un environnement hostile à l'homme, une force centrale poussant ses habitants vers l'émigration forcée.
Le plan a été révélé dans un scandale retentissant. En Afrique du Sud, un avion affrété en mauvais état a atterri, avec à son bord 153 Palestiniens sans papiers. Ils ont été retenus pendant 12 heures complètes sans nourriture ni boisson. Les enquêtes ont révélé que l'organisation "Al-Majd", suspecte et liée à Israël, était à l'origine de ce voyage. Les autorités israéliennes les ont escortés de Gaza à l'aéroport de Ramon, puis les ont jetés dans l'inconnu.
Ils ne sont pas partis, mais comme l'a dit le président sud-africain : "Ils ont été expulsés".
Ils savent qu'un territoire détruit sans éducation, sans santé, sans infrastructure, et nécessitant des années de reconstruction impossible à cause du siège, deviendra une force expulsant ses habitants.
L'entité a publié une déclaration malveillante, qualifiant son crime de "politique noble permettant à ceux qui souhaitent partir de quitter". Quelle noblesse y a-t-il à tromper les familles, à les transférer sans tampon sur leurs passeports, afin de couper définitivement le chemin du retour ?
C'est un nettoyage ethnique doux, calme et continu. Ils ferment officiellement le passage, rendant ceux qui envisagent l'émigration prêts à vendre leur âme pour sortir, tout en gérant ces réseaux de déplacement comme partie de leur politique.
L'occupation s'appuie sur le principe de la gradation et de l'évaluation ; si une étape réussit, ils appliquent la suivante. Leur objectif est unique : nous écraser.
Ils savent qu'un territoire détruit sans éducation, sans santé, sans infrastructure, et nécessitant des années de reconstruction impossible à cause du siège, deviendra une force expulsant ses habitants.
Mais à chaque fois, ils se trompent dans leurs calculs. Les villes peuvent être détruites, les pierres écrasées, les routes fermées, et la monnaie usée. Mais une chose ne peut être détruite, ne s'use pas, et ne meurt pas : c'est la volonté. La volonté de vivre enracinée dans cette terre, qui renaîtra, comme la plante émergeant des décombres.
KEYWORDS
MENTIONED ENTITIES 2
Benjamin Netanyahu
👤 Person_MalePremier ministre d'Israël
Organisation Al-Majd
🏛️ OrganizationOrganisation suspecte liée à Israël