Blaschart : Il est temps de dialoguer pour éviter la reprise des hostilités

La coordinatrice spéciale des Nations Unies au Liban, Janine Hennis-Plasschaert, a déclaré que "depuis un an, l'accord de cessation des hostilités est entré en vigueur, ce qui a entraîné un apaisement rapide après deux mois d'hostilités destructrices et de souffrances humaines des deux côtés de la ligne bleue".

Elle a précisé que "cet arrangement a apporté un certain espoir et a accru les attentes quant à la possibilité d'atteindre des solutions plus durables, au milieu d'une période de transformations dans la région".

Elle a souligné que "la présence renforcée des forces armées libanaises dans le sud du pays, ainsi que les décisions importantes prises par le gouvernement, ont constitué la pierre angulaire d'un chemin vers une normalisation, mais l'incertitude demeure".

Elle a ajouté : "Pour de nombreux Libanais, le conflit se poursuit - bien qu'à un rythme moins intense. Il n'est pas nécessaire d'avoir une boule de cristal pour comprendre que tant que la situation actuelle perdure, le spectre de la reprise des hostilités continuera de planer".

Elle a indiqué que "le moment est venu de saisir l'opportunité actuelle et de reconnaître son urgence. Cela s'applique aux parties des deux côtés de la ligne bleue. Le dialogue et les négociations à eux seuls ne résoudront pas tout, mais ils aideront à établir une compréhension mutuelle des engagements en suspens, et surtout, ils ouvriront la voie à la sécurité et à la stabilité que les deux parties recherchent".

Elle a conclu : "Il est temps de dialoguer maintenant. Aucun défi n'est insurmontable. Un avenir radieux pour tous est encore possible".