Accord américano-ukrainien sur un "nouveau projet" pour mettre fin à la guerre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que le plan de paix proposé, actuellement en discussion avec les États-Unis et l'Europe, comprenait certaines bonnes modifications, ajoutant que certaines questions sensibles seraient discutées plus tard avec son homologue américain Donald Trump.

Réduction du nombre de points

Les modifications comprenaient la réduction du nombre de points dans la proposition précédente de 28 à 19, selon ce qu'a rapporté le journal "Financial Times", citant un responsable ukrainien.

Le responsable a informé le réseau "ABC" que le plan de paix américain est désormais moins complet, avec une réduction de ses points de 28 à 19.

Une source bien informée a révélé que l'accord mis à jour ne comprend pas de limite pour l'armée ukrainienne, alors que la première version stipulait une réduction de l'armée ukrainienne à 600 000.

La source a également noté que la clause "d'amnistie pour les crimes commis pendant la guerre russo-ukrainienne ne sera pas incluse dans la nouvelle version de la proposition de paix mise à jour".

Une session au début tendue

Le vice-ministre des Affaires étrangères ukrainien Sergiy Kyslytsya a révélé que les pourparlers à Genève ont commencé dimanche dernier dans une atmosphère tendue mais se sont terminés sur une note positive. Les Américains sont arrivés au début en se sentant frustrés par les fuites qui ont précédé la réunion concernant les points du projet de proposition initiale.

Il a ajouté : cela a pris environ deux heures de discussions entre le chef de bureau du président ukrainien Andriy Yermak et la délégation américaine pour apaiser l'atmosphère et remettre les choses sur les rails.

Kyslytsya a souligné que la longue session matinale avec les Américains a permis aux Ukrainiens d'exprimer leurs préoccupations et leurs demandes, suivie d'une courte pause et d'une révision détaillée point par point du plan de paix proposé.

Il a ajouté : la réunion était intensive mais fructueuse, aboutissant à un projet entièrement révisé qui a fait sentir aux deux parties une "positivité". Il a déclaré que le nouveau projet ne ressemble pas beaucoup à la version divulguée précédente de la proposition de paix, qui avait suscité la colère à Kiev. Il a précisé que très peu de points restaient de la version originale.

Accord sur plusieurs questions

Selon des sources ayant participé à la réunion, après des heures de discussions minutieuses, les équipes américaine et ukrainienne sont parvenues à un accord sur plusieurs questions, mais elles ont "mis entre crochets les points les plus controversés - y compris les questions régionales et les relations entre l'OTAN, la Russie et les États-Unis à décider par les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky".

Les Ukrainiens ont confirmé qu'ils n'avaient pas reçu de mandat pour prendre des décisions concernant la cession de territoires, comme le proposait le projet initial, ce qui nécessite, selon la constitution de leur pays, un référendum national.

Il convient de noter que les discussions qui se sont tenues au sein du siège de la mission américaine à Genève ont été dirigées par le côté ukrainien par le chef de bureau du président ukrainien Andriy Yermak et le secrétaire du Conseil de la sécurité et de la défense nationale Rustem Umerov, avec le soutien de Kyslytsya et de plusieurs officiers militaires et responsables du renseignement.

La délégation américaine comprenait le secrétaire d'État Marco Rubio, le ministre de l'Armée Dan Driscoll, l'envoyé spécial Steve Witkoff, et le gendre du président américain Jared Kushner.