Augmentation des cas d'infections des voies respiratoires supérieures.. le comité scientifique sur le coronavirus avertit : prenez des précautions sans panique

Le Dr Hossam Hosni, président du comité scientifique de lutte contre le virus Corona au ministère de la Santé, a déclaré que la saison hivernale connaît chaque année une augmentation de l'activité des virus responsables des infections des voies respiratoires supérieures, précisant que cela est normal à l'échelle mondiale et ne se limite pas seulement à l'Égypte.

Il a ajouté lors d'une intervention téléphonique dans l'émission "Les femmes" sur la chaîne Al-Nahar, ce lundi, que l'augmentation actuelle des taux d'infection se concentre dans le nez et la gorge sans s'étendre largement aux voies respiratoires inférieures telles que les bronches et les poumons, soulignant que diverses tranches d'âge connaissent une augmentation des cas d'infections des voies respiratoires supérieures.

Hossni a poursuivi en disant que les symptômes les plus courants actuellement comprennent : fièvre, maux de gorge, congestion nasale, douleurs osseuses, et dans certains cas, douleurs aux oreilles, notant que le virus est répandu et que le taux d'infection est élevé, insistant sur la nécessité de faire preuve de prudence sans tomber dans la panique ou l'anxiété.

Il a précisé que le patient lui-même est la première source d'infection, ajoutant qu'après la disparition de la fièvre pendant 48 heures, la personne n'est plus contagieuse, indépendamment de la persistance de la toux, expliquant que la maladie se transmet par les gouttelettes et non par la respiration, c'est pourquoi l'infection se propage par la toux, les éternuements, le crachat ou en parlant à haute voix.

Hossni a insisté sur l'importance de respecter une distance de sécurité d'au moins un à deux mètres, affirmant que c'est le patient qui doit porter un masque pour réduire la propagation des gouttelettes.

Le président du comité scientifique a confirmé que les infections virales ne sont pas traitées avec des antibiotiques, sauf en cas d'infection bactérienne secondaire, et qu'il est possible de reconnaître la présence d'une infection bactérienne par le changement de couleur des sécrétions ou des expectorations, ce qui détermine la nécessité d'utiliser un antibiotique.