Après le martyre de 22 Palestiniens lors de frappes israéliennes.. le Hamas demande à révéler l'identité d'un homme armé que Tel Aviv prétend avoir envoyé pour attaquer ses forces

Le mouvement Hamas a demandé, samedi, aux intermédiaires et à l'administration américaine de faire pression sur Israël pour révéler l'identité de l'homme armé que Tel Aviv prétend que le mouvement a envoyé pour tirer sur ses forces à l'intérieur de la bande de Gaza.

Izzat al-Rashq, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré dans un communiqué : "Nous demandons aux intermédiaires et à l'administration américaine de faire pression sur Israël pour révéler l'identité de l'homme armé qu'Israël prétend que le Hamas a envoyé".

Cette déclaration est intervenue quelques heures après que l'armée israélienne a mené une série de frappes sur des maisons et un véhicule de Palestiniens dans diverses régions de la bande de Gaza, faisant 22 martyrs, dont des enfants et des femmes, en violation d'un nouvel accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre dernier, selon le dernier bilan de la défense civile.

Plus tôt, le bureau du Premier ministre israélien a déclaré dans un communiqué que le Hamas avait "violé le cessez-le-feu à nouveau" en envoyant un homme armé dans une zone occupée par Tel Aviv à Gaza pour attaquer ses soldats, selon ses dires.

Al-Rashq a ajouté : "Israël invente des excuses pour échapper à l'accord et revenir à la guerre d'extermination, et c'est lui qui viole l'accord quotidiennement et de manière systématique".

Il a également souligné qu'il "n'y a aucune vérité à ce que les sources israéliennes ont publié concernant l'information donnée par le Hamas à (Steve) Witkoff (envoyé du président américain Donald Trump au Moyen-Orient) que l'accord était terminé".

Al-Rashq a demandé aux intermédiaires et à l'administration américaine de "devoir intervenir et obliger Israël à mettre en œuvre l'accord".

Israël commet des dizaines de violations de l'accord de cessez-le-feu, y compris des tirs et des incursions limitées, ainsi que des opérations de démolition, ce qui a entraîné la mort et des blessures de centaines de Palestiniens.

L'accord a mis fin à un génocide, commencé par Israël le 8 octobre 2023, et a causé plus de 69 000 martyrs palestiniens, plus de 170 000 blessés, et a causé des destructions massives touchant 90 % des infrastructures civiles.