Réalisatrice libanaise : Le Festival du Caire a donné à mon film "Chien Sédentaire" une vie indépendante et a ouvert des portes au monde
La participation de Sarah Francis au Festival du Caire était une expérience exceptionnelle.
SUMMARY
Sarah Francis parle de son expérience au Festival du Caire et de son impact sur son film.
KEY HIGHLIGHTS
- Expérience exceptionnelle tant sur le plan professionnel qu'humain.
- Le film a acquis une présence indépendante.
CORE SUBJECT
Festival du Caire
La réalisatrice libanaise Sarah Francis a déclaré que sa participation à la dernière édition du Festival du Caire était une expérience exceptionnelle tant sur le plan professionnel qu'humain.
Elle a ajouté lors d'une déclaration exclusive à la chaîne "Cairo News" que le travail cinématographique suit généralement un long parcours rempli d'aventures, de questions et de difficultés.
Elle a expliqué qu'un réalisateur passe des mois enfermé sur lui-même, travaillant avec dévouement pour réaliser son projet, avant d'atteindre le moment où le film rencontre le public et commence à acquérir une vie propre.
Elle a souligné que la projection de son film "Chien Sédentaire" au festival lui a fait sentir pour la première fois que l'œuvre n'appartenait plus seulement à ses créateurs, mais qu'elle avait acquis une présence indépendante, voyageant d'un pays à l'autre et rencontrant de nouveaux spectateurs.
Elle a confirmé que cette nouvelle existence du film et l'interaction du public avec celui-ci étaient parmi les moments les plus marquants pour elle et l'équipe.
Elle a noté que la présence de toute l'équipe au festival lui a rappelé les détails des jours de tournage, lorsqu'ils "avançaient pas à pas" pour créer les personnages, mangeant, buvant et réfléchissant ensemble, dans un voyage commun dont ils ne savaient pas où il les mènerait.
Elle a souligné que ce parcours commun a donné à l'expérience une profondeur humaine, rendant la vision du film aujourd'hui, alors qu'il s'ouvre au monde, extrêmement émouvante.
Elle a également affirmé que sa participation au festival lui avait donné l'occasion de rencontrer des cinéastes de pays arabes et internationaux, ce qui est rare.
Elle a insisté sur l'importance d'avoir des rencontres cinématographiques réunissant réalisateurs et public sous un même toit, pour discuter des expériences, échanger des compétences et visionner les films des autres.
Elle a conclu en disant que le Festival du Caire avait offert un espace nécessaire pour la communication créative et pour présenter des films dans un environnement qui apprécie l'art et lui donne l'opportunité de vivre et de grandir.