Trump : le partenariat avec l'Arabie Saoudite est une nécessité stratégique pour la sécurité nationale

Le sommet entre le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane en novembre 2025 a abouti à la plus grande série de coopérations bilatérales depuis les années 1980, comprenant un accord de défense contraignant, la classification de l'Arabie Saoudite en tant qu'allié majeur hors de l'OTAN, et l'approbation de la vente de chasseurs F-35.

En plus des accords sur les minéraux critiques, les technologies avancées, l'intelligence artificielle et les semi-conducteurs, il y a un engagement saoudien d'investir jusqu'à un trillion de dollars dans l'économie américaine dans les années à venir.

Avec cet élan exceptionnel, la vision fondamentale de Trump selon laquelle le partenariat avec l'Arabie Saoudite renforce directement la sécurité nationale américaine a été renforcée, surtout à la lumière de l'environnement stratégique de 2025 et des positions révélées par des experts et analystes.

Dans le cadre de l'évaluation de la relation sécuritaire, Bradley Bowman, directeur senior à la "Foundation for Defense of Democracies (FDD)", a affirmé que "l'Arabie Saoudite est un partenaire sécuritaire important pour les États-Unis, et l'augmentation de la coopération défensive avec Riyad peut servir les intérêts américains et soutenir la construction d'une structure de sécurité régionale qui dissuade et vainc l'agression de manière plus efficace".

Dans le même contexte, un rapport du Soufan Center sur la visite du prince héritier à Washington a déclaré que "les accords ont produit des avantages stratégiques et économiques mutuels, et peuvent aider à dissuader et défendre contre une large gamme de menaces qui continuent de peser sur la région".

Le rapport indique également que l'intérêt saoudien pour la sécurité dans la région fait de l'accord de défense et de la vente des F-35 "des éléments qui renforcent la position de l'Arabie Saoudite en tant que l'un des alliés les plus proches des États-Unis".

Bien que les nouveaux accords se soient concentrés sur la technologie et les minéraux, la logique du "pétrole contre sécurité" n'a pas changé. Le rapport du Soufan Center à New York souligne que les dirigeants saoudiens continuent de citer les attaques contre les raffineries de pétrole en Arabie Saoudite comme le principal moteur de la demande d'une garantie de défense américaine contraignante, notant que le parapluie sécuritaire américain permet à Riyad de maintenir l'équilibre du marché pétrolier sans craindre de perturbations.

De plus, Jennifer Gordon, directrice de l'Initiative sur les politiques de l'énergie nucléaire au Atlantic Council, a déclaré que les nouveaux accords sur les minéraux et le nucléaire civil représentent "une approche plus pragmatique axée sur les technologies ayant des impacts forts sur la sécurité nationale".

Sur le plan économique et technologique, le Soufan Center précise que l'engagement du prince héritier d'investir jusqu'à un trillion de dollars aux États-Unis "consolidera les économies américaine et saoudienne, et aidera à réduire la dépendance du royaume aux ventes de matières hydrocarbures", tout en donnant la priorité aux entreprises américaines dans les secteurs de l'intelligence artificielle, des minéraux et des semi-conducteurs, ce qui renforce la position des États-Unis dans la compétition avec la Chine.

Concernant le secteur nucléaire et les chaînes d'approvisionnement, le secrétaire américain à l'énergie Chris Wright a affirmé qu"il existe de nombreuses façons de formuler un accord qui atteigne les objectifs saoudiens et américains ensemble" dans le domaine de la coopération nucléaire civile et de l'approvisionnement en uranium, tout en limitant la dépendance croissante à la Russie et à la Chine dans les chaînes de combustible nucléaire.

Les chercheurs Daniel E. Mouton et Gracelyn Bhaskaran du Center for Strategic and International Studies (CSIS) décrivent le nouvel accord minier comme ouvrant la voie à "une nouvelle ère de coopération américano-saoudienne dans les minéraux" qui pourrait remodeler les chaînes d'approvisionnement mondiales de manière à donner aux États-Unis un avantage stratégique dans les industries futures.

Les estimations des principaux think tanks américains -- FDD, Atlantic Council, CSIS et Soufan Center -- s'accordent à dire que le partenariat avec l'Arabie Saoudite est aujourd'hui l'un des atouts fondamentaux de la stratégie de dissuasion américaine dans la région, pour maintenir la stabilité des marchés de l'énergie, protéger les chaînes d'approvisionnement technologiques critiques et garantir des flux d'investissement importants dans l'économie américaine.

En rassemblant ces analyses, il devient clair que les commentaires d'experts entourant le sommet de novembre 2025 confirment presque unanimement la validité de la vision du président Trump, car l'Arabie Saoudite reste le partenaire arabe dont les États-Unis ne peuvent se passer, et les nouveaux accords représentent une véritable mise à niveau de la relation historique.

Ils offrent un niveau de dissuasion plus élevé contre les régimes perturbateurs de la stabilité, renforcent la sécurité énergétique et minérale, ouvrent la voie à des retours économiques sans précédent, et réduisent les risques qui auraient pu conduire à une grande guerre régionale nécessitant une intervention américaine directe. Avec ces éléments, le partenariat américano-saoudien en 2025 semble plus solide et influent dans le système de sécurité nationale américain que jamais auparavant.