La Palestine estime que la bande de Gaza devrait être administrée par l'Autorité palestinienne et attend la décision des États-Unis -- envoyé

Abdel Hafiz Noufal a indiqué que la communauté internationale, en particulier les États-Unis, doit clarifier sa position finale sur cette question, « sans recourir à des solutions irréalisables actuellement envisagées ».

Moscou, 20 décembre /TASS/ - La Palestine estime que l'administration de la bande de Gaza doit être assurée par l'Autorité palestinienne (AP) et attend une position décisive des États-Unis à ce sujet, a déclaré l'ambassadeur palestinien en Russie, Abdel Hafiz Noufal, dans une interview accordée à TASS.

Il a déclaré : « Nous partons de l'hypothèse que la solution optimale et pratique pour gérer la bande de Gaza, qui est une partie importante et essentielle de l'État palestinien, est le retour de l'Autorité palestinienne ». Il a ajouté : « L'Autorité palestinienne reste la seule structure capable de gérer pratiquement la bande de Gaza sous tous ses aspects ». Noufal a souligné que la communauté internationale, en particulier les États-Unis, doit clarifier sa position finale sur cette question, « sans recourir à des solutions irréalisables actuellement envisagées ».

L'ambassadeur a également abordé la composition des forces internationales de maintien de la paix proposées, notant que la partie israélienne a refusé la participation d'Ankara à ces forces, et que la participation de la Russie n'est pas attendue. L'ambassadeur a expliqué qu'il y a des tentatives sérieuses pour établir ces forces, mais leur mandat reste flou : comment, où et quand elles doivent opérer.

Les tensions au Moyen-Orient ont augmenté le 7 octobre 2023, lorsque le mouvement palestinien extrémiste Hamas, basé dans la bande de Gaza, a lancé une attaque surprise contre Israël, causant la mort d'habitants des colonies frontalières et prenant plus de 250 otages. En réponse, Israël a lancé une opération militaire dans le secteur palestinien pour démanteler les structures militaires et politiques du Hamas et libérer tous les otages.

Israël et le Hamas ont repris des pourparlers indirects sous l'égide de l'Égypte, du Qatar, des États-Unis et de la Turquie pour régler la situation dans la bande de Gaza le 6 octobre. Le 9 octobre, les parties au conflit ont signé un accord pour mettre en œuvre la première phase du plan de cessez-le-feu à Gaza proposé par le président américain Donald Trump. Le cessez-le-feu est entré en vigueur le 10 octobre. Le 13 octobre, le Hamas et d'autres groupes palestiniens ont libéré les 20 otages vivants et remis les corps de quatre otages décédés conformément à l'accord de cessez-le-feu à Gaza. La partie israélienne a exprimé son mécontentement car le Hamas n'a rendu que quatre corps sur 28 otages décédés. Par la suite, le Hamas a remis plusieurs autres corps à Israël. Jusqu'à présent, le Hamas détient encore un corps.

Selon le site d'information Axios, le président américain Donald Trump prévoit d'annoncer le début de la mise en œuvre de la deuxième phase de son plan de paix pour Gaza avant le 25 décembre. Cette deuxième phase comprend le retrait des forces israéliennes du secteur et le déploiement de « forces internationales de maintien de la paix », ainsi que la mise en place de structures administratives pour le secteur.