Les raisons de la victoire du Maroc sur la Jordanie en finale de la Coupe arabe

De nombreuses raisons ont permis au Maroc de dominer la Jordanie lors d'une finale passionnante, compétitive et tactique de la Coupe arabe 2025, qui s'est achevée hier au Qatar.

La finale était parfaite pour les fans de football, qu'ils soient marocains ou jordaniens, et a également ravi les spectateurs neutres. Ce fut un véritable festin footballistique où tout était présent sans que les supporters ne le demandent :

Le match devait être fermé avec une longue période d'observation entre deux équipes entraînées par des coachs marocains, diplômés de la même école de football. Cependant, le but mondial inscrit par Osama Tannane depuis le milieu du terrain à la 4e minute a bouleversé les équilibres et surpris Jamal Salami, l'entraîneur jordanien, qui est resté sous le choc pendant toute la première mi-temps.

Durant cette période, Tarik Sektioui a dominé la performance et le score, contrôlant le milieu de terrain grâce à Tannane, Amin Zahzouh et Mohamed Harimat (meilleur joueur du tournoi), avec un soutien offensif de Karim El Barkawi et Walid Azaro.

Sektioui a continué à diriger la première mi-temps comme il le souhaitait, tandis que Salami semblait résigné, avec une absence d'esprit, de discipline tactique et d'engagement défensif, qualités pour lesquelles "les Nashama" sont réputés, la mi-temps se terminant sur un avantage d'un but pour les "Lions de l'Atlas".

En seconde mi-temps, c'était comme si la sélection jordanienne avait changé, remplacée par une autre équipe. Salami a retrouvé son efficacité tactique en faisant revenir Al-Fakhouri et Adham Al-Quraishi. La Jordanie a montré de l'esprit, de la force et une volonté de gagner, attaquant férocement le Maroc et marquant deux buts par Ali Alwan (meilleur buteur de la Coupe arabe), le premier à 3 minutes du début de la seconde période et le second sur penalty à la 68e minute. Sektioui était stupéfait par les transformations techniques et tactiques présentées par son compatriote, "ami et frère" Salami, qui a dominé la seconde mi-temps en termes de performance, de résultat et de tactique.

Puisque les deux entraîneurs se connaissent bien et que la défaite n'existe pas dans le vocabulaire des "deux amis", Sektioui a réagi en faisant entrer la force offensive dont il dispose sur le banc, représentée par le joueur expérimenté et buteur redoutable Abdelrazak Hamdallah, après avoir encaissé le deuxième but.

En plus de Hamdallah, Sektioui a utilisé toutes ses armes, notamment Saber Bougrine et Mounir Chouaïr, qui ont apporté un plus, confirmant que ses changements et leur timing changent toujours le cours du match.

Comme d'habitude, Hamdallah n'a pas déçu la confiance de Sektioui. Alors que les célébrations et la "dabke" résonnaient dans les tribunes des "Nashama", Hamdallah s'est faufilé derrière les lignes jordaniennes pour profiter d'un ballon repoussé par le gardien jordanien et a marqué le but de l'égalisation à seulement 3 minutes de la fin du match, provoquant un choc chez l'entraîneur, les joueurs, le staff technique et les supporters jordaniens. Malgré les tentatives des deux camps, dont une occasion dangereuse et un face-à-face d'Ali Alwan brillamment arrêté par le gardien marocain Benabid, le coup de sifflet final de l'arbitre suédois Glenn Nyberg a mis fin au temps réglementaire.

Trois minutes après le début de la première prolongation, Muhannad Abu Taha a marqué un but fantastique qui aurait rivalisé avec celui de Tannane, mais l'arbitre l'a annulé pour une main d'Abu Taha. Cette annulation a marqué un tournant, et le contrôle est passé au Maroc, dont les joueurs ont gardé leur concentration et ont joué avec leur expérience, surpassant leurs homologues jordaniens.

À la 100e minute, sur un coup franc devenu une arme redoutable pour le Maroc, car il avait déjà permis le deuxième but, le vétéran Hamdallah a profité du mauvais positionnement de la défense jordanienne pour inscrire le troisième but, déclenchant une joie incroyable dans les tribunes du stade de Lusail.

Les cinq dernières minutes de la première prolongation, ainsi que la seconde prolongation, n'ont vu aucune attaque dangereuse, en raison de la précipitation des joueurs jordaniens face à la concentration, l'expérience et le calme des joueurs marocains, qui ont réussi à préserver le score et à remporter leur deuxième titre dans l'histoire de la Coupe arabe.

L'arbitre suédois Nyberg a bien dirigé le match, mais son principal problème a été son mauvais positionnement et sa dépendance excessive à la technologie VAR. Même dans les décisions claires et évidentes, il n'a pas été décisif, attendant toujours l'aide du VAR, selon les experts en arbitrage qui ont recensé cinq cas controversés lors de la rencontre.