Trump parle de la "visite de Sissi" aux États-Unis

Le président américain Donald Trump a déclaré que son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi est un "ami", en réponse à une question sur l'éventuelle visite de Sissi aux États-Unis. Trump a précisé lors d'une déclaration à la presse concernant l'invitation à Sissi : "C'est un ami à moi et je serai également heureux de le rencontrer". Trump a également affirmé qu'il n'avait pas fixé de date pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et a indiqué que ce dernier "souhaite me voir". Par ailleurs, le président de l'Autorité générale d'information en Égypte, Diaa Rashwan, a déclaré qu'en ce qui concerne ce qui a été publié et relayé par certaines plateformes médiatiques et réseaux sociaux au sujet de l'accord gazier entre l'Égypte et Israël, l'accord en question est purement commercial, conclu selon des considérations économiques et d'investissement strictes, sans aucune dimension ou entente politique de quelque nature que ce soit. Rashwan a souligné que "ce qui s'est passé est un contrat commercial soumis aux règles du marché et aux mécanismes de l'investissement international, loin de toute utilisation ou interprétation politique". Il a insisté sur le fait que les parties à l'accord sont des entreprises commerciales internationales reconnues opérant dans le secteur de l'énergie depuis des années, dont la société américaine "Chevron", ainsi que des entreprises égyptiennes spécialisées dans la réception, le transport et la commercialisation du gaz, sans aucune intervention gouvernementale directe dans la conclusion de ces contrats. De son côté, le département d'État américain a déclaré dans un communiqué que "l'approbation par Israël de l'accord gazier conclu par Chevron avec l'Égypte est une grande réussite pour les affaires américaines et la coopération régionale". Il a ajouté que "l'accord gazier entre Israël et l'Égypte ne renforce pas seulement la sécurité énergétique, mais soutient également les efforts plus larges visant à stabiliser et reconstruire Gaza". Plus tôt, un rapport du journal israélien "Zman" a révélé que le dernier accord gazier entre Israël et l'Égypte a été conclu sous la pression directe des États-Unis, malgré la forte tension dans les relations depuis le 7 octobre 2023. Le rapport a indiqué que Washington a utilisé l'accord gazier comme un outil politique pour élargir la coopération israélo-égyptienne, notamment dans le contexte des différends aigus concernant le passage de Rafah, que Le Caire considère comme une "ligne rouge" en cas d'ouverture unilatérale, craignant le déplacement des Palestiniens vers le Sinaï.