Le grand "Trump" de la paix !

Au début, et en toutes circonstances, le président américain Trump, malgré ses qualités et défauts, est bien meilleur que son prédécesseur Biden dans le dossier de la guerre à Gaza. C'est lui qui a arrêté la guerre, écoutant la voix de l'Égypte ainsi que celle du monde arabe et islamique pour mettre fin à cette guerre folle.

Malgré tout cela, le problème de Gaza demeure, voire s'aggrave continuellement. Tout ce qui s'est passé est une diminution du nombre de morts quotidiens par rapport à la période de guerre, et la deuxième différence est que la machine de mort est désormais différente : auparavant, les tueries étaient perpétrées par les tirs de l'ennemi sioniste chaque minute, maintenant elles se font par la famine, le froid, le manque de médicaments et de fournitures médicales.

Dans ces conditions tragiques, le président américain Trump, en réponse à une question posée aux chaînes Al Arabiya et Al Hadath, a déclaré : « Nous avons une grande paix au Moyen-Orient, qui n'est jamais survenue auparavant... Je pense qu'elle est en réalité très forte ». La vérité est que nous ne savons pas exactement de quelle paix il parle.

Auparavant, le président américain Trump avait présenté son plan de paix pour Gaza et les territoires palestiniens, comprenant 20 points approuvés par Israël, la résistance palestinienne, les pays arabes et islamiques, et un décret du Conseil de sécurité a été émis, ce qui lui a conféré une légitimité internationale et juridique.

Jusqu'à présent, seule la première phase de ce plan a été mise en œuvre, qui a permis d'arrêter la guerre, tandis qu'Israël tarde à passer à la deuxième phase et entrave le flux de l'aide humanitaire, notamment celle liée à la protection des habitants de Gaza contre les tempêtes et fortes pluies, ainsi que la fourniture adéquate de nourriture et de médicaments.

Israël excelle à inventer des crises, comme elle l'a fait pendant 78 ans en refusant la création de l'État palestinien, en ne respectant pas la dignité du peuple palestinien ni son droit à une vie décente et digne comme tous les peuples du monde.

C'est pourquoi le président américain doit achever son plan et ne pas « céder » aux pressions de Netanyahu et de sa clique pour faire échouer la transition vers les phases suivantes du plan, sans retard ni tergiversation, afin de préparer la voie à la paix dont il parle.