France : L’Ukraine bénéficiera de garanties de sécurité avec la participation américaine

Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé ce jeudi des progrès concernant les garanties de sécurité pour l’Ukraine, indiquant que Kiev recevra des garanties de sécurité avec la participation américaine.

Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascal Confarot, a déclaré à "Al Arabiya/Al Hadath" que l’Ukraine souhaite la paix et un cessez-le-feu, contrairement à la Russie, et qu’il y a des avancées dans le dossier des garanties de sécurité pour Kiev avec la participation des États-Unis.

Il a également indiqué que garantir la capacité de l’Ukraine à se défendre et à dissuader la Russie est une priorité absolue, insistant sur le fait que les garanties de sécurité pour l’Ukraine viennent avant toute discussion sur le territoire.

Sur le plan économique, Paris a expliqué que les divergences au sein de l’Union européenne concernant le financement de l’Ukraine sont normales, mais a confirmé qu’une décision européenne a été prise pour continuer à geler les avoirs russes jusqu’à la fin de la guerre.

Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a précisé que Paris cherche à couvrir les dépenses de l’Ukraine pour une durée de deux ans.

Nouveau financement pour Kiev

Plus tôt dans la journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les dirigeants de l’Union européenne à accélérer la conclusion d’un accord pour fournir un nouveau financement à Kiev, après avoir assisté à un sommet à Bruxelles en tant qu’invité.

Zelensky a déclaré aux journalistes à Bruxelles, jeudi, que sans nouveau financement, l’Ukraine serait confrontée à un déficit compris entre 45 et 50 milliards d’euros (52,8 - 58,7 milliards de dollars) l’année prochaine, et pourrait être contrainte de réduire sa production militaire.

De son côté, la Commission européenne a proposé de fournir à l’Ukraine jusqu’à 210 milliards d’euros issus des avoirs russes gelés au sein de l’Union européenne, sous forme d’un prêt de compensation, dont 90 milliards d’euros seraient alloués à couvrir les besoins financiers et militaires pour les années 2026 et 2027.

La Belgique, qui détient la plus grande part de ces avoirs, s’oppose à ce plan, invoquant des risques juridiques et financiers.