Maduro : Le Venezuela ne sera jamais colonisé et continuera son commerce avec le monde
Maduro accuse les États-Unis de chercher à imposer un gouvernement fantoche au Venezuela et affirme la poursuite du commerce.
SUMMARY
Le président vénézuélien Nicolás Maduro accuse les États-Unis de tenter d'imposer un gouvernement fantoche au Venezuela et affirme que son pays ne sera jamais colonisé et continuera son commerce avec le monde. Le représentant du Venezuela aux Nations Unies accuse l'administration américaine de violer la Charte de l'ONU en imposant un blocus maritime et aérien contraire au droit international. Le Conseil de sécurité pourrait tenir une session pour examiner la situation au Venezuela à la demande de Caracas. Les compagnies pétrolières américaines refusent de revenir au Venezuela même après le départ de Maduro, tandis que les réservoirs pétroliers vénézuéliens approchent de leur capacité maximale en raison des restrictions américaines. Trump impose un blocus aux pétroliers se dirigeant vers le Venezuela, qui affirme la continuité de ses exportations malgré les sanctions.
KEY HIGHLIGHTS
- Maduro affirme que le Venezuela ne sera jamais colonisé et continuera son commerce avec le monde.
- Le représentant du Venezuela aux Nations Unies accuse les États-Unis de violer le droit international et d'imposer un blocus maritime et aérien.
- Le Conseil de sécurité pourrait tenir une session pour examiner la situation au Venezuela à la demande de Caracas.
- Les compagnies pétrolières américaines refusent de revenir au Venezuela même après le départ de Maduro.
- Trump impose un blocus aux pétroliers se dirigeant vers le Venezuela et le Venezuela confirme la continuité de ses exportations.
CORE SUBJECT
Déclarations de Maduro sur la souveraineté vénézuélienne et les sanctions américaines
Le président vénézuélien Nicolás Maduro a accusé les États-Unis de chercher à imposer un gouvernement fantoche dans son pays, affirmant qu'il ne "durerait pas plus de 48 heures". Il a ajouté que le Venezuela a atteint le plus haut niveau d'unité nationale en respectant la souveraineté et l'indépendance, insistant sur le fait que son pays "ne sera jamais colonisé" et continuera son commerce avec le monde. Maduro a appelé le peuple colombien à l'unité pour faire face à ce qu'il a qualifié de violation du droit international par les "gouvernements coloniaux du Nord". Le président vénézuélien a affirmé ne pas douter de l'unité du peuple et de l'armée "pour garantir notre droit à notre pétrole, nos minerais et toutes nos terres", considérant que les revendications des États-Unis sont "belliqueuses, coloniales et visent à changer le régime". De son côté, le représentant du Venezuela auprès des Nations Unies a accusé l'administration américaine de violer l'article 2.4 de la Charte de l'organisation internationale, en menaçant d'utiliser la force et en imposant un blocus maritime unilatéral contraire au droit international, ainsi qu'en tentant d'imposer un blocus aérien mettant en danger l'aviation civile. Il a ajouté que les déclarations du président américain Donald Trump sont "sans précédent et violent notre souveraineté et l'intégrité de nos territoires", appelant à la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité pour discuter de "l'agression américaine continue". Des sources diplomatiques ont indiqué à Al Jazeera que le Conseil de sécurité pourrait tenir une session la semaine prochaine pour examiner la situation au Venezuela, voire plus tôt selon l'évolution des événements. Reuters a rapporté qu'un diplomate onusien a indiqué que la réunion est probable mardi prochain à la demande de Caracas. Dans ce contexte, le journal "Politico" a rapporté que les compagnies pétrolières américaines ont informé l'administration Trump de leur refus de revenir au Venezuela même après le départ de Maduro, tandis que l'administration a discuté avec ces entreprises de la possibilité d'un retour en cas de changement de régime. Bloomberg a également indiqué que les réservoirs de pétrole au Venezuela approchent de leur capacité maximale, en raison des restrictions américaines sur l'exportation de brut. Le président américain Donald Trump a ordonné mercredi d'imposer un blocus à tous les "pétroliers sanctionnés" se dirigeant vers le Venezuela, affirmant qu'il ne permettra à personne de violer ce blocus. Mercredi également, le Venezuela a haussé le ton face aux États-Unis, affirmant que ses exportations pétrolières n'ont pas été affectées par l'annonce de Trump d'imposer un blocus aux pétroliers sanctionnés. La compagnie pétrolière nationale a précisé que les opérations d'exportation de brut et de ses dérivés se déroulent normalement, et que les pétroliers continuent de naviguer en toute sécurité. Les sanctions cumulées ont entraîné une baisse de la production vénézuélienne à moins d'un million de barils par jour, tandis que les importations de l'Union européenne ont chuté de 75%.
KEYWORDS
MENTIONED ENTITIES 8
Nicolás Maduro
👤 Person_MalePrésident vénézuélien
États-Unis
📍 Location_CountryPays accusé de tenter d'imposer un gouvernement fantoche au Venezuela
Nations Unies
🏛️ OrganizationOrganisation internationale dont la Charte est accusée d'être violée par l'administration américaine
Donald Trump
👤 Person_MaleAncien président américain ayant imposé un blocus aux pétroliers vers le Venezuela
Conseil de sécurité international
🏛️ OrganizationInstance susceptible de tenir une session pour examiner la situation au Venezuela
Caracas
📍 Location_CityCapitale du Venezuela ayant demandé la tenue d'une réunion du Conseil de sécurité
Politico
🏛️ OrganizationJournal ayant rapporté la position des compagnies pétrolières américaines
Bloomberg
🏛️ OrganizationAgence d'information ayant rapporté l'état des réservoirs pétroliers au Venezuela