Khaled Abou Bakr appelle à soutenir le Zamalek : c'est une partie de l'histoire de l'Égypte

Le journaliste Khaled Abou Bakr a commenté la déclaration du parquet concernant une suspicion de détournement de fonds publics au club Zamalek, affirmant que le danger réside dans les termes mêmes de la déclaration et l'existence de cette suspicion, déclarant : « Le Zamalek doit se ressaisir ».

Il a ajouté lors de son émission sur la chaîne Al-Nahar, mercredi dernier, que : « Les membres actuels du conseil d'administration du club Zamalek, dont certains sont mes amis personnels, sont des personnes qui, de mon point de vue, ne gaspillent pas les fonds publics, mais ils ont peut-être commis des erreurs, et c'est ce qui m'inquiète ».

Il a poursuivi : « Ces personnes ont fait des dons de millions en faveur du club, et je crains qu'il y ait une violation des procédures légales, mais je doute qu'il y ait eu un détournement intentionnel des fonds », soulignant que l'affaire est entre les mains du parquet et que les enquêtes sont en cours.

Il a souligné qu'il parle en tant qu'Égyptien avant d'être un supporter du club Al Ahly, ajoutant que le Zamalek n'est pas seulement un club mais une partie de l'histoire contemporaine de l'Égypte dans le sport, c'est l'un des deux piliers du football égyptien, et que le championnat égyptien n'est pas complet sans le Zamalek, et qu'il est nécessaire de le préserver.

Il a appelé les supporters du club Zamalek et des autres clubs à se tenir aux côtés du Zamalek, déclarant : « Ce n'est pas une question de Zamalek ou d'Al Ahly, c'est une question égyptienne... Tous les clubs doivent soutenir ce club pour préserver ce grand patrimoine sportif ».

Il a ajouté qu'il n'exclut pas qu'il y ait une initiative des clubs pour aider le Zamalek si le club demande un soutien, et qu'en tant que supporter du club Al Ahly, il se tiendra à ses côtés car il fait partie de notre histoire.

Le parquet avait publié une déclaration officielle concernant le terrain du club Zamalek dans les Jardins d'Octobre, qui a été retiré en raison d'une suspicion liée à un détournement de fonds publics.