5 à 17h : Escalade iranienne et division en Tunisie... Aoun : Négocier ne signifie pas capituler

Le président libanais Michel Aoun a affirmé, lors de la réception ce mercredi au palais de Baabda du nouveau conseil de l'Université culturelle libanaise dans le monde, « que nous travaillons à travers la négociation pour consolider la sécurité et la stabilité, notamment au Sud, et que négocier ne signifie pas capituler ».

Il a souligné « qu'en tant que président de la République, je prendrai toute voie qui me conduira à l'intérêt du Liban, l'essentiel étant d'éloigner le spectre de la guerre, de reconstruire, de maintenir les gens sur leur terre et de relancer l'économie libanaise ainsi que de développer l'État ».

Le juge enquêteur dans l'affaire de l'explosion du port de Beyrouth, Tarek Bitar, s'est rendu ce mercredi en Bulgarie pour interroger le propriétaire du navire Rhosus qui a transporté la cargaison de nitrate d'ammonium vers le Liban, dont l'explosion a causé la catastrophe, selon une source judiciaire citée par l'agence « France Presse ».

Cette démarche très attendue de Bitar intervient après le refus d'un tribunal bulgare de remettre au Liban le propriétaire russo-chypriote du navire, Igor Grechushkin (48 ans), pour l'interroger sur la cargaison dont l'explosion le 4 août 2020 a fait plus de 220 morts et des milliers de blessés.

Les positions iraniennes d'escalade envers le Liban ont suscité un vif intérêt, notamment parce qu'elles s'alignent avec celles du secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, qui a lui-même affirmé qu'il ne remettrait pas les armes du parti « même si le ciel tombait sur la terre ».

Selon des informations, les déclarations que le secrétaire général du Hezbollah fera dans les prochains jours renforceront également l'idée que les armes resteront, au milieu des interrogations sur le fait que cela fasse partie de manœuvres pour remonter le moral dans son environnement ou dans le cadre de négociations indirectes avec les Israéliens.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé ce mercredi que « les relations entre l'Iran et la Russie sont avancées et fructueuses », précisant que « le traité de partenariat stratégique global entre les deux pays a été signé en 2025, et que les chefs d'État ont discuté la semaine dernière au Turkménistan des détails de la coopération dans ce cadre ».

Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien Abbas Araqchi à Moscou, il a ajouté que « renforcer les relations entre les secteurs privés des deux pays est une nécessité », soulignant que « les relations de l'Iran avec l'Union économique eurasiatique sont très importantes, et nous sommes intéressés par l'élargissement de la coopération bilatérale. Nous avons également évoqué la ligne ferroviaire Rasht-Astara, qui contribuera au développement du corridor Nord-Sud ».