L'Égypte et la France mettent en garde contre une vaste opération israélienne... Rifi à 'An-Nahar' : Toutes les initiatives convergent autour des armes
L'Égypte et la France mettent en garde contre une agression israélienne et les initiatives se concentrent sur les armes du Hezbollah.
SUMMARY
L'Égypte et la France alertent sur une agression israélienne imminente au Liban, avec une coordination égyptienne avec Washington, Paris et l'Arabie Saoudite pour éviter la guerre, et un focus des initiatives internationales sur la remise des armes du Hezbollah et la dissolution de sa branche militaire.
KEY HIGHLIGHTS
- Visite du chef du renseignement égyptien à Beyrouth et transmission d'informations sur une possible agression israélienne.
- Coordination égyptienne avec Washington, Paris et l'Arabie Saoudite pour empêcher la guerre au Liban.
- Les initiatives internationales s'accordent sur la nécessité de remettre les armes du Hezbollah et de dissoudre sa branche militaire.
- Le député Ashraf Rifi confirme que les initiatives sont dans leurs phases finales et que le Hezbollah et l'Iran ont perdu leurs cartes.
CORE SUBJECT
Initiatives internationales pour prévenir l'agression israélienne et la remise des armes du Hezbollah
Un camion ciblé à Sbeine, dans le Mont-Liban (AFP).
Dans le tumulte des mouvements occidentaux, arabes et du Golfe, des questions ont été soulevées concernant certaines initiatives fortement mises en avant, notamment celle de l'Égypte, qui a pris une place importante lors de la visite du chef du renseignement égyptien, le général Hassan Rashad, à Beyrouth, après sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Il a alors transmis aux responsables libanais des informations selon lesquelles Israël préparerait une grande agression contre le Liban. Ensuite, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aati, a également informé ses interlocuteurs des données détenues par Le Caire indiquant qu'Israël prépare une opération militaire. Mais récemment, l'Égypte a été très claire, nommant les choses par leur nom, le chef de la mission égyptienne à Tel-Aviv disposant d'informations qu'il a transmises à son pays, sans oublier l'activité intense de l'ambassadeur égyptien au Liban, Alaa Moussa, qui multiplie rencontres et contacts à cette fin.
La question est de savoir si l'initiative égyptienne, qui recoupe les informations parisiennes transmises par l'envoyé personnel du président Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian, selon lesquelles la France dispose d'informations concordantes avec celles des Israéliens sur une guerre imminente au Liban, est toujours en cours ? Existe-t-il une coordination avec la France, les États-Unis et l'Arabie Saoudite ?
Selon des sources haut placées, Le Caire coordonne avec Washington, Paris et l'Arabie Saoudite, visant à éloigner la guerre du Liban. À cette fin, le rôle égyptien se poursuit avec Tel-Aviv et toutes les capitales concernées par la situation libanaise, ce qui retarde l'agression.
Dans ce contexte, le député Ashraf Rifi déclare à "An-Nahar" : "Mes informations indiquent que nous sommes dans les phases finales. L'initiative égyptienne est toujours active, et le rôle du Caire est un soutien apprécié pour le Liban. Ce que j'ai appris, c'est qu'après la formation complète de la commission du 'Mécanisme' et son renforcement politique, la visite du président syrien Ahmad Charra à Washington, puis la visite du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, ainsi que l'activité des envoyés américains et autres, et les propos de Le Drian qui s'accordent avec la position américaine de ne rencontrer aucun responsable du 'Hezbollah' et d'insister sur le monopole des armes, tout est devenu clair. Il y a une position internationale ferme pour remettre les armes du parti à l'État libanais et dissoudre sa branche militaire. L'Iran est finie et tente de jouer la carte du Hezbollah pour se vendre. Le parti est fini, tout comme Téhéran, et ce que nous entendons des responsables iraniens est une recherche d'un rôle au Liban via la carte du 'Hezbollah' et la poursuite de la déstabilisation de la sécurité et de la stabilité, mais ils ne peuvent plus agir car ils ont perdu toutes leurs cartes."
Il remarque que "toutes les initiatives égyptiennes, américaines et françaises convergent vers un seul objectif : les armes, encore les armes, et la dissolution de la branche militaire du 'Hezbollah'. Peu importe les cris de son secrétaire général, le cheikh Naïm Qassem, pour remonter le moral et les manœuvres politiques, il ne pourra pas continuer ces jeux qui ne trompent personne. Ils ont détruit leur environnement et le Liban, ils doivent rendre les armes."
Rifi conclut que "l'Égypte poursuit ses efforts, tout comme Washington, Paris et l'Arabie Saoudite, et il y a une harmonie entre tous ces rôles. Les informations confirment que le 'Hezbollah' ne peut plus continuer avec ce langage belliqueux, il en est de même pour Téhéran, et tout le monde leur dit 'assez'."
KEYWORDS
MENTIONED ENTITIES 12
Hassan Rashad
👤 Person_MaleChef du renseignement égyptien
Benjamin Netanyahu
👤 Person_MalePremier ministre israélien
Badr Abdel Aati
👤 Person_MaleMinistre égyptien des Affaires étrangères
Alaa Moussa
👤 Person_MaleAmbassadeur égyptien au Liban
Jean-Yves Le Drian
👤 Person_MaleEnvoyé personnel du président français Emmanuel Macron
Ashraf Rifi
👤 Person_MaleDéputé libanais
Ahmad Charra
👤 Person_MalePrésident syrien
Mohammed ben Salmane
👤 Person_MalePrince héritier saoudien
Naïm Qassem
👤 Person_MaleSecrétaire général du Hezbollah
Hezbollah
🏛️ OrganizationParti armé libanais
Iran
📍 Location_CountryPays soutenant le Hezbollah
Liban
📍 Location_CountryPays concerné par l'agression israélienne et les initiatives internationales